La Renaissance Africaine réclame l'independance des Antilles, les Antilles sont africaines et non pas francaises * La Renaissance Africaine décrie la manière dont les élections se sont passées en Guinée Conakry et condamne la violence! Au Sénégal et en Cote d'ivoire, il n'y aura pas de 3ième mandat, la priorité c'est de solutionner les problèmes en Guinée. La Renaissance Africaine salue la première alternance democratique en République Démocratique du Congo .***. Obama’s speech in the Headquarter of African Union warns african presidents (like Alpha Conde of Guinea, Macky Sall of Senegal, Alassane Outtara of Ivory Coast) to leave the power peacefully after their second term; they are not above the law .***. We are outraged with the behavior of the Italian authorities about Aquarius. Where is the human conscience if Italy says that migrants would be better off shipwreck than being saved to land on its shores, because its border guards are not going to let them in?






Renaissance?

Les idéologies politiques extra-africaines empruntées par nos élites ont montré leurs limites en Afrique. D’autant plus que ceux qui les brandissent n’en croient pas comme des principes inaliénables, mais les prennent comme des backgrounds politiques. Beaucoup de formations politiques ne sont que des clubs d’individus qui ne sont animés que d’une chose, narguer les populations pour accéder au pouvoir, sans programme réel et sans stratégie claire, tâtonner et improviser, tout en se remplissant les poches avec l’argent du contribuable
Nous estimons que ces gestes déshonorants à notre égard ont trop duré et qu’il nous faut rompre avec le tâtonnement : De par nos lointaines origines égyptiennes, nous savons que nous n’avons pas besoin de leaders qui nous copient des théories de développement conçues par d’autres sociétés, le développement est en nous. Nous avons plutôt besoin de vrais leaders crédibles qui, par la clairvoyance de leurs esprits, savent réveiller le génie créateur, le génie bâtisseur qui dort en chacun d’entre nous, et qui à nos cotés s’impliquent dans le quotidien des chantiers rénovateurs.

Dans toute idéologie, il y a la dimension socioculturelle du groupe qui l’a pensée afin de l’appliquer à lui-même. Elle n’est pas pour autant transposable à une autre société qui, bien que s’inscrivant dans la société universelle, ne partage pas les mêmes réalités que le groupe générateur. Ni les penseurs du Capitalisme, ni ceux du Socialisme moins ceux du Communisme n’ont interrogé les dimensions socio-politico-culturelles africaines pour forger leurs doctrines. On nous dira que l’esprit de la vie communautaire africaine, la notion de famille élargie est plus ou moins compatible avec telle ou telle idéologie, mais même si cela était justifié, cela ne peut pas dispenser l’Afrique et les africains de forger leurs propres théories de développement. Celles-ci doivent puiser dans la spécificité de nos valeurs propres, dans la singularité de notre histoire, et dans la particularité du destin que nos peuples veulent se forger par et pour eux-mêmes. Ce ne sont ni à nos dimensions culturelles, ni à nos fondements sociaux, moins à nos exigences politiques de se formaliser pour s’emboîter dans des théories qui ne nous concernent pas, du moment où celles-ci ont été pensées en adéquation avec les valeurs propres des sociétés productrices qui sont très différentes des nôtres. Ainsi le destin de l’Afrique doit sortir du copiage, de la caisse de formalisation, qu’une élite vestige du colonialisme l’avait emboîté depuis les indépendances, afin de s’orienter vers d’autres horizons forcement plus radieux. Parce que celles-ci sont dictées par l'interrogation de notre passé, que conjuguent nos valeurs actuelles et nos aspirations futures. La mémoire de l’Afrique, berceau de l’humanité et berceau de la civilisation, nous dit clairement que l’Egypte pharaonique, le Carthage ainsi que la ville de Tombouctou à l’apogée de l’empire du Mali n’avaient bâti leur grandeur qu’en puisant dans leur génie propre. Nos ancêtres ne comptaient que sur eux-mêmes et géraient l'Afrique au temps de son rayonnement à notre image et conformément à nos valeurs. Cela illustre l’urgence de la Renaissance Africaine comme idéologie, et justifie notre choix parce que le salut de l'Afrique a toujours été de puiser dans son originalité. Et nous devons plus que de la lumière à nos peuples en ce début de troisième millénaire.

La Renaissance Africaine, fondée sur notre souveraineté et notre désir de prendre notre destin en main afin de changer nos pays et notre continent, est un retour en nous-mêmes, une interrogation de notre passé rayonnant, un rétablissement de notre conscience historique, dans le but d'offrir à nos peuples la sauce la plus conforme à nos aspirations. Ce n'est pas parce que les américains mangent leurs hamburgers, les italiens leurs pâtes, que l’Afrique de ce XXIe siècle, qui non seulement s’inscrit dans la modernité mais avec une vocation de leader, doit mettre à la poubelle son Tieboudieune . Et c'est ce que beaucoup nos politiciens nous ont proposé jusque là !
La Renaissance Africaine se définit « comme, d’une part, le choix d’un peuple dispersé dans les quatre coins de la terre, d’un peuple dont le continent est morcelé par l’histoire, d’un peuple dont pendant des siècles on a arraché la liberté et entaché la dignité, de renouer pour toujours avec ses racines, avec lui-même ; et, d’autre part, le choix de peuples unis par l’histoire, unis par l’espace, et unis par le destin, de se forger une Afrique nouvelle : une Afrique démocratique, pacifique, unie, fraternelle et travailleuse pour son développement ». Conformément aux exigences de nos sociétés et du monde dans lequel nous évoluons, elle repose sur quatre cercles que sont le Fraternalisme , le Continentalisme , la Bonne Gouvernance et le Travail .

La Renaissance à laquelle nous aspirons sera l’œuvre des forces vives de tout le continent et de notre diaspora. Chaque citoyen, africaine et africain, quelque soit son espace d’action, ses domaines de compétences et sa localisation géographique, peut et doit apporter sa contribution dans l’édification d’une société meilleure, en s’engageant de manière résolue et constructive dans des projets vecteurs de progrès. Ceci dit, le paysan, l’éleveur, le pécheur, l’élève, l’étudiant, l’enseignant, l’apprenti, le marabout, le prêtre, le guérisseur, le pharmacien, le médecin, la ménagère, l’ouvrier, le docker, le gardien, le modou-modou, le chauffeur, l’artiste, l’artisan, l’écrivain, le journaliste, le bureaucrate, en somme les travailleurs de tous les corps de métiers, auxquels s’ajoutent les députés, les ministres et forcement les présidents, doivent se donner la main dans un atmosphère de fraternité et de bonne gouvernance pour exécuter, chacun dans son domaine, la tache qui lui incombe dans notre nécessité d’œuvrer individuellement et collectivement pour un développement global de notre continent en général sur le banc des nations.

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